Je pleure



Sur ma joue des larmes roulent
Sans plainte sans dissimulation
Et dans une ruée folle
Conçoivent ma bouche destination

Je ne pleure pas le manque d'amour
Ni même d'Amitié ou estime
Ces pleurs ont une autre douleur
Ce sont des moments d'amertume

Dehors les vents s'agitent
Les larmes obstinées imitent
Elles veulent le vent égaler
Redoublent de force leur rouler

Épuisées, elles devraient s'apaiser
Pourtant, au lieu cesser
Glissent plus loin… et lentement
Dans mon âme furent s'arrêter

-Lina Reina-


11/12/2008
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