Je lève les yeux
Ici, dans ce monde si mien
si sombre et lumineux
si obscur et miséricordieux,
si plein de mystères et de secrets qui empoisonnent mes jours,
mes désirs et souhaits,
mes plaisirs et sensualité,
Je lève les yeux et je te consomme
Ici, dans ce monde si mien,
de tous inconnu, je réfléchis en toi,
Je lève les yeux et je te consomme
avec toute la sublime volupté qui m'envahit,
avec toute la folie qui envahit mes pensées,
avec toute la force qui vient de mon cœur,
si désireux de t'avoir ici,
dans ce monde qui est mien,
mais si tien
Pourquoi es-tu si proche et si infiniment loin ?
Je lève les yeux et te consume à travers ce transparent vitrage,
Qui me cache, couvrant toute la dimension de la connaissance
Ici, dans ce monde qui est mien
entrelacée au tonnerre
que de ces fulminants rayons me noie
avec des gouttelettes si profondes et coléreuses
Je lève les yeux et je te consomme du regard
avec toute la folie qui envahit mes pensées,
avec toute la force qui vient de mon cœur,
si désireux de t'avoir ici,
dans ce monde qui est mien,
mais si tien
Pourquoi es-tu si proche et si infiniment loin ?
Je lève les yeux et te consume à travers ce transparent vitrage,
Qui me cache, couvrant toute la dimension de la connaissance
Ici, dans ce monde qui est mien
entrelacée au tonnerre
que de ces fulminants rayons me noie
avec des gouttelettes si profondes et coléreuses
Je lève les yeux et je te consomme du regard