Ciel de plomb
A l'horizon, sous un ciel de plomb
S'est envolé ton innocence
Tu ne peux nier les jours gris,
Tu ne peux les faire passer constants
Dérivent alors de tes yeux les rêves d'enfant
Ta bouche se ferme, refuse la poussière
Ton âme caresse un rêve éphémère
Du pain et de l'eau, tu oublierais la guerre
L'insouciance de l'enfance, tu oublies
Quand des pierres de la rue tu fais ton nid
Et que ton regard se fige sur ces épaules à fusils
Tes lèvres se serrent, ton sourire s'évanouit
Tu égares ton âme, à l'orée de tes pensées
Ton cœur devient flamme
Par tes peurs, consumé
Si je pouvais voyager dans le temps
J'effacerai tes jours à contretemps
Tristes, comme tes larmes d'enfant
Si je pouvais effacer du calendrier
Les jours troublés par le flot de te pleurs
Où ton cœur peine des heures
Si je pouvais…
Je te ramènerai la paix...