Un peu de rien



Des larmes de haine parcourent mon visage. La colère forme des rides, ouvre le chemin du désespoir et de l'épuisement. Il est déjà visible, mon état de transformation. Il est impossible à dissimuler. Ma patience a atteint son apogée, s'est exténuée. Tant de choses sont berceau de cet état. Tant d'incertitudes, tant d'abandons, tant de chagrins, tant de faux sentiments pour le pur bonheur de quelqu'un d'autre.

Tout en moi s'est transformé. Le sang ne coule plus dans mes veines, mon cœur s'est arrêté de battre, je ne sens pas, ne respire pas, ne vis pas. Je survis à une réalité indésirée, mais éloignée. La douleur, associée à une fusion de tristes sentiments mitigés, crée des larmes qui me posent sur un plan plus sensible, sur une plate-forme plus fragile et décisive.

Oui, je dois me rendre à l'évidence : Les rêves n'existent pas, je suis désolé, ils sont simplement les cauchemars qui construisent notre le quotidien.

Tu m'as livré les armes et ne m'as pas appris à les manier, à les sentir, à les toucher. Je souffre de cet état parce que tu m'as appris à composer avec la vie, à ma façon, et, à me dépêtrer des problèmes, seule. Je ne considère pas ton acte une erreur, car en réalité il ne l'est pas, c'est plutôt une bataille que je dois apprendre à gagner. Seule.


La vérité fait mal, le mensonge détruit. Le rêve trompe, la réalité tue.



13/05/2010
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