Larme muette


Larme endeuillée
Teintée de tons carminés
Rouge sang
Sang que mon cœur pleure
Je ne puis t'éviter
Tu glisses sans permission
Tu mouilles mon visage marqué
Triste, lourd, malmené
Allèges en moi la douleur
Que toute mon âme s'approprie
Larme traître
Moi qui pensais
T'emprisonner à jamais
Dans ma solitude peuplée,
Tu m'as dénudé,
Montré combien je suis faible
Et tu as roulé ...
Baigné ...
Tout mon être
Dans mon silence
Dans ce profond silence qui est le mien
Je sens l'odeur de terre mouillée
Une tempête s'est levée
Et à nouveau, ma peau devient rugueuse
Caressée par ton charme innocent
Sur mes lèvres rosées
Se meurt le sortilège
Frisson indolent




13/08/2009
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