Nulle pensée en moi ne désira représenter par ce titre une belle région de France. Malheureusement, la réalité est bien moins sympathique, la "France" est, ou a basculé, à "l'Est".

Pourtant, pour beaucoup d'entre nous le souvenir inoubliable du 9 novembre 1989 est encore bien encré dans nos mémoires. Ce jour-là dans le monde entier, ou presque, se réjouissait de la chute du "mur de la honte".

Si à l'époque ce mur a été construit sous la contrainte, de nuit et en pierre, sous le seul commandement de la folie d'une poignée d'êtres humains et dans le seul but de séparer tout un peuple, la similitude avec le mur qui se construit aujourd'hui, jour après jour, en France, est flagrante.

Bien que ce mur ne soit pas construit en pierre, bien que ce mur ne sépare qu'individuellement une poignée d'êtres humains, il n'en est moins pour autant un "mur de la honte". Il est très certainement plus discret, mais il est tout aussi dangereux.

Ce mur n'est en réalité qu'un bout de tissu. Un simple bout de tissu qui dit : je ne veux pas que tu m'approches, je ne veux pas que tu me regardes, je ne veux pas que tu me parles, je ne veux aucun lien avec toi, je ne suis pas comme toi, sors de mon chemin.

Pour que ce mur ait une raison d'exister, on lui trouve des excuses, on lui accorde des principes, on lui octroie des préceptes religieux. Tous les prétextes sont bons, pour le faire accepter, de gré ou de force. Et ce mur a un nom : la BURQA.

On dit que c'est la femme qui fait ce choix. Je n'y crois pas, mais pas une seconde.

Que l'on m'accuse d'être infidèle, que l'on m'accuse d'être roumi, je ne changerai pas d'avis. Pourquoi, au nom de qui, au nom que quoi, une fille de Dieu, se cacherai-t-elle ? Puisque ce bout de tissu n'est pas l'un des préceptes de l'Islam, puisque le Saint Coran ne dit pas, ni explicitement ni implicitement, qu'il faut porter cet accoutrement, pourquoi donc ce choix ?

Si, dans le Saint Coran, sourate 24; verset 31, il n'est dit "...qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines...", pourquoi se voiler le visage ?

Combien même il y en aurait que librement choisissent de porter cette tenue qui les fait ressembler à des fantômes plus qu'à des êtres humains, que fait-on de celles qui sont contraintes de le porter ? Combien sont-elles ? Devrons-t-elles être oubliées ? Non !

Je dirai même que celles que l'on dit avoir choisit librement, n'ont fait ce choix que parce qu'il leur a été subversivement et subrepticement suscité dans leur esprit de croyantes fidèles.

Alors, France, réveille-toi !


Je sais que je ne me ferai pas des amis, avec ce texte, mais j'aime exprimer librement ma pensée...